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La fermière La comptesse des cendres Etranges Coïncidences Une odeur de roussi... Des flammes bleues Des tentatives d'explication Alcoolisme ou Magnétisme? Les boules de feu Conclusion |
Brutalement exposé à une chaleur ardente le corps d'un être humain se retrouve rapidement réduit en un petit tas de cendres. Ce phénomène encore inexpliqué laisse les scientifiques plutôt perplexes!!!
En novembre
1998, à Ecquemauville, près de Honfleur (Calvados), les
pompiers n'en croient pas leurs yeux en pénétrant dans une
paisible petite ferme normande. Ils viennent de découvrir un
corps humain presque complètement consumé et un morceau de
jambe près d'un petit tas de cendres ! Le fauteuil, à quelques
centimètres, est pourtant intacte. Or les experts sont formels :
pour réduire un corps humain à ce stade, il faudrait utiliser
600 kilos de bois et atteindre une température de 800 degrés.
L'intensité de la chaleur a fait exploser le carrelage sans pour
autant provoquer d'incendie. Le mystère reste total.
Le
premier cas de combustion humaine spontanée qui fut
recensé eut lieu en Italie près de Verone. Au soir du 4
avril 1731 la comtesse Cornelia Bandi 62 ans dîne
tranquillement en compagnie du chanoine Bianchini puis
part se coucher. Le lendemain matin les domestiques qui
pénètrent dans sa chambre sont saisis de stupeur :
"le plancher de la chambre précise la presse
locale, était parsemé de grosses taches d'apparence
humide et gluante tandis qu'un liquide gras, jaunâtre,
écoeurant, coulait le long de la fenêtre emplissant la
pièce d'une odeur répugnante". La camériste
remarque qu'une fine couche de suie recouvre le meubles,
quant à la comtesse Band elle gisait près de son lit
où plutôt ce qui restait d'elle : un petit tas de
cendres, ses deux jambes et un
morceau de sa boîte crânienne, réduit par la force de
la combustion. Les autorités et le médecin légiste
sont perplexes, le magistrat se contentera de noter dans
son rapport "un feu mystérieux semble s'être
allumé spontanément dans la poitrine de la
comtesse" et l'on se résoudra à classer le dossier
pour toujours. |
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Toujours plus
extraordinaire : la journée du 7 avril 1958 restera gravée dans
les annales des combustions humaines. Ce jour-là, près des
côtes irlandaises, un des marins du cargo Ulrich constate avec
effroi qu'il n'y a plus personne à la barre du bateau qui menace
de s'abîmer sur les récifs. Il découvre alors à la place de
l'homme de barre un petit tas de cendres et sa paire de
chaussures calcinées et pourtant les conditions météo
parfaites, excluent l'hypothèse du coup de foudre soudain.
Etrangement, la même journée aux environs d'Upton by Chester,
en Grande Bretagne, les policiers remarquent un camion renversé
dans un fossé, sur le siège du conducteur on trouvera juste un
peu de cendres grasses et quelques ossements, ce sont les restes
d'un certain Georges Turner et surprenant détail : les coussins
du camion paraissent à peine roussis ! Ce même 7 avril, aux
Pays Bas, un étudiant de la ville de Nimegue est découvert
réduit à l'état de cendres dans sa voiture, brûlé, selon le
rapport de police "au-delà de toute possibilité
d'identification". Et pourtant le réservoir d'essence est
intact.
Bizarrement dans ce triple cas de combustion, l'homme de barre du
cargo Ulrich était très précisément à la même distance
(547km) que Turner, le camionneur d'Upton By Chester, qui était
lui-même, à équidistance de l'étudiant hollandais...
IV° UNE ODEUR DE ROUSSI... Un jour de juin 1965, à St Petersburg, petit village tranquille de Floride, Miss Thomason apporte à l'un de ses locataires un télégramme, frappant à la porte de la maison, elle n'obtient aucune réponse et tente alors de l'ouvrir mais se brûle, la poignée lui paraît incandescente. A cela s'ajoute une singulière odeur de roussi. elle appelle les pompiers qui enfoncent alors la porte et pénètrent dans un appartement apparemment intact et pourtant dans le living ils aperçoivent un fauteuil complètement carbonisé et au plafond une épaisse tache, de fumée noire. Vient enfin la macabre découverte, celle d'un morceau de la colonne vertébrale du locataire et ce qui reste de sa tête, une petite boule de la taille du poing. |
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Le docteur
Wilton Krogman, médecin légiste ayant examiné des centaines de
corps consumés dans des enquêtes criminelles, est sidéré, il
déclare : "c'est la chose la plus stupéfiante que j'ai
jamais vu, je ne peux imaginer une crémation aussi complète
sans plus de dommage dans l'appartement lui-même". Quant à
l'état du crâne. en général, en pareil cas il grossit ou
explose en mille morceaux, c'est incompréhensible". En
France, près d'Arci sur Aube, les gendarmes ont eu la stupeur de retrouver l'occupant d'une voiture,
réduit à l'état de cendres. Détail étonnant : les vitres de l'automobile avaient
totalement fondu, il faut pourtant une puissance de 1000 degrés
centigrades pour réaliser un tel prodige. Dans les cas de
combustions il existe encore des témoins oculaires. A Chelmsford
en Angleterre, lors d'un bal, plusieurs témoins ont soudainement
vu des flammes bleues embraser le corps d'une jeune femme qui ne
semblait s'apercevoir de rien et qui décédera peu de temps
après.
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VI° DES TENTATIVES D'EXPLICATION Si dans certaines
tentatives d'explication on parle de paramètres
magnétiques encore mal connus certains se sont
intéressés au phénomène d'hyperthermie du corps
humain, fréquemment évoqué dans la vie des saints. On
trouve ainsi de nombreux témoignages d'élévations
extraordinaires de température qui seraient dues pour
les scientifiques, à un dysfonctionnement de la glande
thyroïde. Lors de transports extatiques les mystiques se
sentent bouillir et ont du mal à supporter leurs
vêtements, ainsi Saint Stanislas déambulait en plein
hiver à moitié nu, en s'écriant "je brûle".
Même allusion à la "grande flamme brûlante de
l'amour divin" chez Saint Philippe de Néri :
pendant qu'il disait la messe, des témoins rapportent
avoir observé des étincelles entourant son visage et le
saint prétendait souffrir d'une fièvre dévorante.
Autre épisode marquant de sa vie spirituelle : la venue
en 1544 du Saint Esprit sous la forme d'un globe de feu,
une apparition provoquant chez lui une telle chaleur
qu'il dut se jeter sur le sol glacial pour essayer de se
rafraîchir. L'histoire d'une des carmélites du couvent
de Fasano est identique : elle observe l'apparition d'un
étrange halo de feu qui descend sur elle et brûlera sa
chemise, provoquant son
évanouissement. L'absorption d'eau provoquait dans le
corps de la sainte napolitaine Maria Villani un bruit de
sifflement pareille àcelui d'un liquide tombant sur une
plaque de fer chauffée au rouge. Au moment de l'autopsie
de son corps, une fumée âcre s'est dégagée d'elle et
le chirurgien, quand il mit le coeur dans sa main, se
brûla et dut s'y reprendre à deux fois. |
VII° ALCOOLISME OU MAGNETISME ?
Si le médecin légiste
Dixon-Man explique les cas de combustion par le fait que les
victimes seraient des alcooliques notoires tellement imbibées
qu'elles seraient prêtes à s'enflammer à la moindre allumette.
On ne peut retenir cette hypothèse car bon nombre de personnes
n'avaient jamais bu de leur vie. En revanche, l'hypothèse
magnétique paraît être une des plus sérieuses avancées :les
observateurs ont remarqué que les cas de combustions humaines
spontanées augmentent quand la courbe géomagnétique de la
terre est à son apogée, cette courbe se modifie en fonction de
l'activité solaire.
VIII° LES BOULES DE FEU Dans les cas étudiés il
apparaîtrait que les combustions proviendraient de
l'interaction complexe entre l'état physique d'un
individu et certaines conditions astronomiques
particulières. Une explication retenue par plusieurs
physiciens pour qui l'apparition de boules de feu
coïncide avec les combustions humaines observées; ainsi
dans le cas de Miss Reeser, retrouvée à l'état de
cendres sur son tapis, une mystérieuse boule de feu
tournoyait près d'elle. Celle-ci pourrait donc dégager
une énergie colossale (produisant des ondes radio
semblables à celle d'un four à micro ondes) cela
expliquerait mieux pourquoi on retrouve des gens réduits
à l'état de cendres dans leurs vêtements intacts.
Voilà peut-être une des clés du phénomène mais il ne
faut pas omettre le profil des victimes, si particulier
et qui ne semble pas être laissé au hasard. Celles-ci
sont souvent seules, âgées, sédentaires, en proie à
la maladie. Quant aux hypothèses les plus
irrationnelles, Jacques Bergier, spécialiste du
paranormal, avançaient que les victimes de combustion
subiraient ce que les alchimistes désignaient sous le
nom de "feu secret", une sorte de feu
surnaturel à mi-chemin entre l'énergie chimique et
l'énergie nucléaire. |
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Le mystère des
combustions humaines spontanées reste entier et n'a pas fini de
passionner les enquêteurs spécialistes du paranormal. Les
victimes de combustion subiraient ce que les alchimistes
désignaient sous le nom de "feu secret".